Comment installer Bliss OS sur PC : guide étape par étape pour Android
Si ce vieil ordinateur portable reste là sans rien faire, il pourrait être judicieux de le remplacer par un bon ordinateur sous Android 13 avec Bliss OS 16. Il ne s’agit pas d’une tablette sophistiquée ; c’est un système d’exploitation complet pour ordinateur de bureau basé sur Android, compatible avec Google Play et tout le tralala. Le problème ? Parfois, le Bluetooth ou le Wi-Fi posent problème pendant l’installation, ce qui nécessite de modifier certains paramètres du BIOS ou du chargeur de démarrage. Voici donc l’avis de quelqu’un qui a déjà vécu cette expérience, souvent avec des résultats mitigés.
Pour commencer, assurez-vous d’avoir :
- Un processeur Intel datant d’environ 2010 ou plus récent, ou un processeur AMD compatible SSE4.2 – sinon, impossible.(La plupart des processeurs modernes, y compris les anciens modèles bon marché, devraient fonctionner.)
- Au moins 2 Go de RAM, mais honnêtement, 4 Go rendent tout moins lent.
- Au moins 8 Go d’espace disque libre pour l’installation et certaines applications.
- Une clé USB (8 Go ou plus).Conseil : utilisez une clé de qualité ; les clés bon marché peuvent parfois poser problème.
- Liens de téléchargement pour Bliss OS et Rufus :
- Bliss OS Officiel
- Applications GApp de Bliss OS
- Créateur de bottes Rufus
Étape 1 : Vérifiez la compatibilité matérielle
C’est crucial, car si votre processeur n’est pas compatible SSE4.2 ou si votre RAM est inférieure à 2 Go, Bliss OS générera des erreurs ou refusera tout simplement de démarrer. Sur certains ordinateurs portables, le GPU intégré peut rencontrer des difficultés, mais généralement, cela se produit surtout en cas d’écrans vides ou de plantages ; assurez-vous donc de respecter les recommandations minimales.
Étape 2 : ajuster les paramètres du BIOS
Avant de flasher quoi que ce soit, accédez au BIOS/UEFI. Désactivez le démarrage sécurisé (généralement dans le menu Sécurité ou Démarrage), désactivez le TPM s’il est activé (parfois appelé Intel PTT) et basculez le SATA sur AHCI. Cette dernière option est utile, car Windows ou Linux installés précédemment peuvent être perturbés si le SATA est en mode RAID. Parfois, sur du matériel plus ancien, vous devrez désactiver le démarrage rapide ou activer les options de démarrage héritées si l’UEFI pose problème.
Remarque : sur certaines machines, la désactivation du démarrage sécurisé ne suffit pas ; vous devrez souvent définir le mode de démarrage sur Legacy ou activer CSM (Compatibility Support Module), car bien sûr, Windows doit rendre la tâche plus difficile que nécessaire.
Étape 3 : Téléchargez l’ISO de Bliss OS
Rendez-vous sur le site officiel de Bliss OS. Téléchargez la version Android 13, parfois appelée Bliss 16. Si vous souhaitez utiliser les applications Google, choisissez la version GApps. Enregistrez-la dans un emplacement facile à retrouver, par exemple dans le dossier Téléchargements.
Étape 4 : Créer une clé USB bootable avec Rufus
Cette partie est toujours amusante. Branchez la clé USB, ouvrez Rufus. Sous « Périphérique », sélectionnez votre clé USB. Cliquez ensuite sur « Sélectionner » et recherchez l’ISO Bliss OS que vous avez téléchargée. Sous « Schéma de partition », choisissez « MBR » si votre système démarre en BIOS hérité, ou « GPT » en UEFI. Vous hésitez ? Vérifiez dans votre BIOS s’il est en mode UEFI (sur la plupart des machines récentes) ou hérité. Généralement, GPT est associé à UEFI.
Laissez le système de fichiers par défaut (FAT32 pour le mode ISO), puis cliquez sur Démarrer. Rufus vous avertira que tout sera effacé ; oui, c’est bien le but. Attendez qu’il crée le disque bootable, ce qui peut prendre quelques minutes. Il arrive que le système soit instable ; cliquez sur Réessayer si les choses tournent mal.
Étape 5 : démarrer à partir d’une clé USB
Insérez la clé USB dans l’ancien ordinateur portable, allumez-le, puis accédez au menu de démarrage (généralement avec F12, F10, ÉCHAP ou F2 ).Si vous ne voyez pas la clé USB, vérifiez les options de démarrage du BIOS : assurez-vous que la clé USB est activée, que l’ordre de démarrage est correct et que le démarrage sécurisé est désactivé. Sélectionnez la clé USB, puis appuyez sur Entrée.
Parfois, même après avoir effectué toutes ces opérations, le système ignore le démarrage USB. J’ai vu des cas étranges où il utilise par défaut le disque interne. Dans ce cas, accédez au BIOS, définissez la priorité de démarrage sur USB et désactivez les options de démarrage rapide qui peuvent interférer avec la sélection du démarrage.
Étape 6 : Installation de Bliss OS
Une fois le menu de démarrage de Bliss OS affiché, sélectionnez l’option d’installation. Si vous souhaitez utiliser Android en plus de Windows, optez pour un partitionnement personnalisé ; sinon, effacez complètement le disque. C’est ici que les choses peuvent se compliquer. Sélectionnez le bon disque et supprimez les anciennes partitions si nécessaire (assurez-vous d’avoir effectué une sauvegarde au préalable !).
Si vous utilisez l’UEFI, créez une partition FAT32 de 1 Go, nommée partition système EFI. Allouez le reste comme partition ext4
. Utilisez les outils de disque intégrés pendant l’installation ; cette étape est un peu étrange, car parfois, si vous sélectionnez la mauvaise partition, l’installation refuse tout simplement. J’ai constaté ce problème plus d’une fois.
Étape 7 : Finaliser et redémarrer
Une fois l’installation terminée, retirez la clé USB. Si tout s’est bien passé, votre appareil redémarrera sans problème sous Android 13. Le premier démarrage peut prendre une minute ou deux, c’est normal. Sinon, vérifiez les paramètres du BIOS, notamment le mode de démarrage, le démarrage sécurisé et la configuration des disques.
Suivez l’assistant de configuration : connectez-vous au Wi-Fi, à votre compte Google, etc. Sur certaines configurations, le Bluetooth peut nécessiter des ajustements supplémentaires ; ne soyez pas surpris s’il est instable dès le départ. Le Wi-Fi peut également nécessiter l’installation de pilotes ou l’activation du mode avion.
Conseils supplémentaires et problèmes courants
Si le système se bloque uniquement à l’affichage du logo de démarrage Bliss, essayez de démarrer avec d’autres paramètres. Appuyez sur edans le menu de démarrage (si disponible) et ajoutez des paramètres tels que force_efi
ou no_console_suspend
. Il peut être utile de désactiver l’accélération matérielle du GPU ; ajoutez- nomodeset
la au démarrage dans GRUB.
Autre point : certains utilisateurs affirment que brancher le port USB avant d’allumer l’ordinateur portable facilite la reconnaissance du démarrage. Sur les BIOS de type grille-pain, l’activation du mode de démarrage hérité peut résoudre de nombreux problèmes de démarrage.
Si le programme d’installation échoue ou si des options du BIOS sont manquantes, mettez-le à jour si possible. Certaines machines plus anciennes nécessitent une mise à jour du BIOS pour prendre en charge correctement les fonctionnalités UEFI ; sinon, l’installation devient fastidieuse.
Installer Bliss OS sur du matériel ancien n’est pas toujours une sinécure, mais une fois installé, il est étonnamment rapide pour un environnement de bureau Android. Le plus important est la patience : manipulations du BIOS, problèmes de pilotes et redémarrages parfois répétés. Mais bon, c’est plutôt satisfaisant quand tout s’enclenche enfin.
Questions fréquemment posées
Bliss OS peut-il fonctionner sur une machine virtuelle ?
Oui, mais attendez-vous à des baisses de performances. Tant que votre machine virtuelle prend en charge la virtualisation 64 bits et matérielle, vous pouvez essayer avec VirtualBox ou VMware. Sachez simplement que le passthrough USB n’est pas toujours parfait ; une installation physique est donc souvent préférable.
Que se passe-t-il si le site Bliss OS est en panne ?
Consultez SourceForge ou d’autres liens miroirs. Généralement, les anciennes versions y sont stockées, et vous pouvez récupérer l’ISO auprès d’autres sources fiables si nécessaire.
Bliss OS fonctionnera-t-il sur du matériel très ancien ?
Ça dépend ; pour les processeurs très anciens sans SSE4.2, le démarrage pourrait être difficile, voire impossible. Mais cela vaut la peine d’essayer si la machine est assez performante ; pensez à du matériel datant d’environ 2010. Vérifiez d’abord la compatibilité, sinon ce sera une perte de temps.